FAQ

Comment conserver la couleur des chaumes une fois coupés?

Une fois coupé, un chaume perd petit à petit son eau par évaporation, ses couleurs s'éclaircissent irrémédiablement. Seul phyllostachys nigra conserve sa couleur noire, bien que légèrement délavée. 

D'une manière générale, les chaumes deviennent vert clair et uniforme au point de ne plus distinguer les stries colorées.

Depuis peu, sont apparues des techniques industrielles visant à conserver la couleur naturelle des chaumes. Elles sont malheureusement impossibles à mettre en oeuvre par un particulier.

Il existe une technique adaptée, utilisant des ingrédients plus courants. Elle consiste à imprégner les chaumes d'une solution de 0,2% de chlorure de sodium (sel de table) et de 0,2% de vinaigre blanc.
Le plus simple reste le trempage. Pour un chaume encore cloisonné, il est nécessaire de percer tous les opercules  (noeuds), car la face interne de la cloison est plus perméable que la face externe, souvent glacée et imperméable. Si la dimension du tronçon ne permet pas son immersion, il suffit de conserver intact l'opercule du bas et de le remplir par le haut.

Comment éviter qu'un tronçon ne se fende au sèchage?

Les tronçons de bambous se fendent facilement au séchage, surtout si ce dernier est trop rapide. Il y a donc quelques précautions à prendre pour que tout se passe au mieux.
L'abattage doit se faire de préférence en hiver, le bois étant moins humide. Les chaumes récoltés seront stockés verticalement loin de toute source de chaleur dans un endroit aéré. Il pourront ainsi sécher uniformément.

On pourrait penser qu'un abattage estival en pleine sécheresse procurerait également des chaumes moins saturés en eau, ce qui est le cas, surtout si le feuillage commence à s'enrouler. Mais le séchage qui suivrait serait trop rapide.

Finalement, certains bambous se prêtent plus facilement au séchage que d'autres, comme phyllostachys manii ou phyllostachys rubromarginata.