Une fois coupé, un chaume perd petit
à petit son eau par évaporation, ses
couleurs s'éclaircissent
irrémédiablement. Seul phyllostachys
nigra conserve sa couleur noire, bien que
légèrement
délavée.
D'une manière
générale, les chaumes deviennent vert clair et
uniforme au point de ne plus distinguer les stries
colorées.
Depuis peu, sont apparues des techniques
industrielles visant à conserver la couleur naturelle des
chaumes. Elles sont malheureusement impossibles à mettre en
oeuvre par un particulier.
Il existe une
technique adaptée, utilisant des
ingrédients plus courants. Elle consiste
à imprégner les chaumes d'une solution de 0,2% de
chlorure de sodium (sel de table) et de 0,2% de vinaigre blanc.
Le plus simple reste le trempage. Pour un chaume encore
cloisonné, il est nécessaire de percer tous les
opercules (noeuds), car la face interne de la cloison est
plus perméable que la face externe, souvent
glacée et imperméable. Si la dimension du
tronçon ne permet pas son immersion, il suffit de conserver
intact l'opercule du bas et de le remplir par le haut.
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